Les détenus vont devoir payer pour être détenus.
Gérald Darmanin remet au goût du jour une idée vieille comme l’État pénitentiaire :
👉 Jusqu’en 2003, les prisonniers devaient une contribution à leurs frais d’hébergement.
👉 Ceux qui ne pouvaient pas payer avaient la possibilité de travailler en détention.
Une sorte de double-peine ? Peut-être.
Mais dans un pays où même les honnêtes citoyens sont pressés comme des citrons pour financer un État obèse, l’idée n’est pas si extravagante.
À une triple condition. Que cet effort soit aussi le levier pour garantir :
1. des conditions de détention décentes, sécurisées, humaines,
2. une justice plus rapide et efficace,
3. qu'on ne trouve plus de cellules transformées en PME du trafic ou en centres de gaming.
Parce que l’indignité actuelle, la surpopulation, la violence, la promiscuité, n’a rien de glorieux.
Ni pour les détenus.
Ni pour la société.
Ce qui implique de savoir ce qu'on veut faire de nos prisons et le sens des peines que l'on inflige.
Dans une société qui se préoccupe de la sécurité des honnêtes gens, les peines devraient être appliquées de façon certaines, rapides, décentes, sans laxisme, mais sans humiliation inutile.
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4 months ago
Bonne idée, sauf si cela consiste à créer un impôt, une contribution de + , cette fois imposée aux détenus, pour introduire tout cela dans le broyeur de l'évier : l'état obèse incapable de se réformer et de licencier les inutiles, les incapables, les doublons.