Les échafaudages en bambou sont encore utilisés pour construire les gratte-ciels à Hong Kong.
Hong Kong, comme beaucoup de villes asiatiques, utilise ce matérai qui présente de nombreux avantages :
- La disponibilité : le bambou est une matière première locale et renouvelable,
- Le coût : le bambou coûte environ 15$ la tige, contre 280$ pour un tube en métal,
- La flexibilité : le bambou peut s’adapter à des formes architecturales innovantes plus facilement que le métal, et il peut être découpé sur mesure,
- La facilité de transport : le bambou est plus léger et plus maniable que le métal, ce qui est pratique dans les rues étroites de Hong Kong.
Le bambou est aussi très résistant et durable.
Il peut supporter des charges importantes et des conditions climatiques extrêmes. Le plus haut échafaudage en bambou a atteint environ 400 mètres de hauteur, soit plus que la tour Eiffel.
Mais le bambou n’est pas seulement un matériau, c’est aussi un savoir-faire.
La construction des échafaudages en bambou requiert une expertise et une technique particulière qui se transmet de génération en génération ou à travers un système de compagnonnage.
Les ouvriers qui montent ces structures sont surnommés les "araignées" car ils se déplacent avec agilité et assurance dans cet enchevêtrement.
Je trouve saisissant le contraste entre la modernité des immeubles et le côté traditionnel des échafaudages en bambou, qui est à l'image de ce type de société.
Mais je préfère les admirer de loin plutôt que d'aller y travailler au-dessus du vide : courageux mais pas téméraire dans ce domaine 😅