Les pleureuses étaient des personnes payées pour pleurer lors des funérailles.
Le but ? Que l’hommage au défunt semble plus grandiose et accentuer le côté dramatique.
Aujourd'hui on a les pleureuses fiscales.
Dès que l'État envisage de supprimer un avantage fiscal, elles sortent les mouchoirs.
Au lieu de se battre pour conserver des aides dont l'utilité pour la collectivité est parfois relatif, il serait peut-être temps de se battre pour libéraliser le marché.
Autrement dit gagner de l'argent non pas en quémandant auprès de l'État.
Mais en faisant en sorte qu'il arrête de vouloir empêcher de gagner de l'argent.
Prenons l'immobilier par exemple.
Faire un business plan basé sur un avantage fiscal est rarement une bonne idée.
C'est construire une maison sur du sable mouvant.
Dès que la loi change, tout s'effondre.
Et ça, c’est un pari risqué que trop d’investisseurs continuent de faire.
Les avantages fiscaux, c’est bien, mais c’est temporaire.
Le marché, lui, c’est ce qui compte.
Un marché libre, sans distorsions, principalement régi par l’offre et la demande.
Les niches fiscales ne sont que des pansements.
Si on les retire, et que le marché s’effondre, c’est qu’il était déjà mal construit.
Plutôt que de pleurer pour un dispositif qui disparaît, pourquoi ne pas militer pour un marché plus libre, plus simple ?
Un marché où on n'a pas besoin de connaître par cœur le Code des impôts pour réussir.
Si un business dépend d'un coup de pouce fiscal, alors ce n'est pas un business, c'est une illusion, plus ou moins longue.
Les règles changent, mais le marché, lui, restera toujours la vraie référence.
Au lieu de se battre pour préserver des niches fiscales, battons-nous pour plus de liberté économique.
Parce qu'un marché vraiment libre ne se dégonfle pas à la moindre modification de la loi.