Milei offre à Musk une tronçonneuse pour l'aider à couper dans les dépenses publiques américaines.
La brutalité, c’est mal. Sauf quand ça marche.
Dans un monde qui valorise le consensus, le dialogue et le "prendre en compte toutes les sensibilités", certains prennent le parti inverse : diriger à coups de pieds dans la fourmilière.
🔹 Elon Musk vire 80 % des employés de Twitter → la plateforme continue de tourner.
🔹 Donald Trump menace de taxer les constructeurs auto étrangers → soudain, le Mexique déploie 10 000 policiers à la frontière.
🔹 Nayib Bukele enferme 75 000 membres de gangs en quelques mois → chute brutale de la criminalité au Salvador.
On peut contester la méthode. On peut dénoncer le style.
Mais les résultats, eux, sont là.
Et en face ?
On préfère des "solutions concertées", des "dialogues avec les parties prenantes"…
Traduction : on ne fait rien. Ou des demi-mesures.
On prend une décision d'un côté, qu'on compense de l'autre, parce qu'on n'assume pas.
On continue à raisonner dans un cadre qu'on refuse de remettre en question et dont on sait qu'il est une partie du problème.
Comme disait Chirac, "il n'y a aucun problème qu'une absence de solution ne saurait résoudre."
C'est vrai en partie. Tant qu'il y a du fric à ponctionner.
La brutalité choque.
Mais parfois, elle fonctionne.
Et si elle fonctionne, n’est-ce pas la conséquence du système en place qui est trop dysfonctionnel pour répondre autrement ?