"N'espérez pas une issue grâce à la dépense publique" déclare Javier Milei après le premier excédent budgétaire de l'Argentine depuis 2008.
Rappelons que le notre remonte à 1974 !
L'excédent budgétaire reste modeste à 300 000 dollars sur le 1er trimestre 2024.
Et la potion est très amère pour le peuple argentin :
- Des administrations qui ferment,
- Des fonctionnaires licenciés,
- Une restriction drastique des aides sociales,
- Le gel des budgets.
Mais le but ultime de Milei reste le redressement des comptes publics :
- réduire l'inflation à néant, alors qu'elle atteignait 290% / an,
- dépasser les objectifs fixés par le FMI en ramenant le déficit budgétaire à 0 de façon pérenne.
Au Portugal aussi, on constate un excédent budgétaire, de 1,2% du PIB en 2023.
Quand j'entends qu'en France, avec plus de 47% de prélèvements obligatoires, 58% du PIB en dépense publique, on mènerait une politique ultralibérale, il y a de quoi être songeur…
Ce qui est excessif est insignifiant.
Pour réduire nos différents déficits, publics, commerciaux, on devrait peut-être exporter du politicien français, et importer du politicien lusitano-argentin ?