"Nous payons en moyenne 50% d'impôts. Les riches et ultrariches, payent eux en moyenne seulement 27%. C'est une situation inacceptable." explique Clémentine Autain.
Un autre point de vue serait que tout le monde devrait payer 27%.
Car la question n’est pas de faire monter tout le monde au plafond, mais de baisser les murs pour respirer.
Historiquement, les pays qui s’y sont risqués n’ont pas explosé, au contraire :
- Le Canada, dans les années 1990, a réduit massivement ses dépenses publiques et simplifié sa fiscalité. Résultat : retour à l’excédent budgétaire en moins de 5 ans et à la croissance.
- L’Irlande, en abaissant son impôt sur les sociétés de 40% à 12,5% dans les années 2000, a attiré un flot d’investissements étrangers qui a transformé son économie.
- Même la Suède, longtemps modèle de redistribution, a drastiquement allégé son impôt sur le revenu dans les années 1990 tout en réformant son État, conduisant à une longue période de croissance soutenue.
Autrement dit, une fiscalité plus basse n’est pas forcément une injustice. C’est parfois la condition de la prospérité collective.
Reconnaissons-lui au moins un mérite : ne pas nous expliquer, comme ceux qui ont survolé l'étude de Zucman sans jamais la lire vraiment, que les ultrariches ne paieraient que 2% d’impôts.
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