On a compris qu’il valait mieux éviter d’acheter des F-35 aux Américains.
Parce qu’en cas de désaccord, Washington peut les transformer à distance en presse-papiers à 120 millions la pièce.
Ça pose l’ambiance.
Mais visiblement, quand il s’agit du cloud, là, aucun souci. On y va les yeux fermés.
Microsoft, Amazon, Google : on leur confie nos données sensibles, nos services publics, parfois nos données de santé…
Le tout sous législation américaine.
Ce qui veut dire, pour faire simple : vos données sont aussi accessibles que le frigo d’un coloc affamé.
Petit rappel juridique :
👉 Le droit européen exigeait qu’en cas de transfert de données hors UE, la protection soit équivalente à celle offerte en Europe.
👉 À deux reprises, la Cour de justice européenne a dit que NON, le droit américain n’était pas à la hauteur.
👉 Qu’à cela ne tienne, en 2023, l’UE a sorti une directive pour autoriser les transferts quand même.
Et on continue, pendant ce temps, à faire des “clouds souverains” hébergés chez… Microsoft.
Tout cela pendant que l’administration Trump désactive plus ou moins subtilement les mécanismes de supervision des abus d’accès aux données (par exemple le PCLOB).
Mais bon, c’est sûrement pas grave.
Du coup l'UE s'est dit que c'était sûrement une bonne idée de donner l'exemple…
Comme disait l’autre, "si vous n’avez rien à cacher…".
Conseil en Gestion de Patrimoine 🏘️ Immobilier 📈 Placements financiers 🤝 Courtage en crédit ☂️ Assurances & Prévoyance
5 months ago
Ça fait des décennies que nos dirigeants vendent notre souveraineté aux États-Unis comme par exemple :
- lors de la vente des turbines Arabelle à GE par notre cher Emmanuel Macron.
- lors du retour de la France dans le commandement intégré de l'OTAN par Nicolas Sarkozy
Finalement, l'élection de Trump aura le mérite de montrer ce qu'il advient des vassaux lorsqu'il se soumettent si docilement.
Maintenant, le problème, c'est qu'au lieu de se battre pour notre souveraineté, le traître à la nation la transfère à l'Union européenne qui est au service tout entier de l'Allemagne.
C'est un point que nous prenons en compte actuellement , à notre toute petite échelle, dans la création d'un espace propriétaires, prospects, fournisseurs... en ligne car nos bases de données sont notre richesse. Peut-être un peu parano aujourd'hui mais je regarde vraiment par qui et où seront hébergées nos données.
COO / Directeur des opérations | Structuration & scaling | Spécialiste automatisation & IA
5 months ago
Oui et non.
La menace d'un gel du Cloud peut éventuellement servir de levier, mais c'est comme le bouton rouge nucléaire : une fois qu'on a appuyé dessus, on s'enlève du même coup tout moyen de pression et on se fait aussi mal à soi-même qu'à l'adversaire.
Microsoft et Google n'ont aucune envie de perdre d'un coup toute leur clientèle en Europe. On les tient autant qu'ils nous tiennent.
Ca ne veut pas dire qu'il ne faut pas chercher à développer des alternatives européennes, au contraire. Mais je ne crois pas au catastrophisme ambiant sur ce sujet particulier.