"On n'a pas d'eau, pas d'électricité, rien à bouffer, et vous trouvez le moyen de justifier l'immigration clandestine" explique Estelle Youssouffa, au député Aurélien Taché.
Je trouve la réponse de cette député magistrale, comme à son habitude (voir aussi son intervention face à Laure Adler il y a quelques mois lors de l'émission C ce soir sur F5).
La député signale que dans "le maigre programme de reconstruction de Mayotte" (600 M€ à ce jour), pour reprendre ses termes, le député souhaite inclure une aide aux Comores, lesquelles revendiquent Mayotte.
Pour résumer :
- on est dans le mur de la dette, ça ne va pas en s'améliorant, vu la pente de nos OAT à 10 ans,
- on est donc chiche sur les moyens alloués pour reconstruire Mayotte,
- mais certains pensent qu'on a en plus le luxe d'aider les pays qui visent à nous déstabiliser,
- et demandent à ceux qui ont tout perdu d'être encore plus généreux en accueillant plus.
On est en plein syndrome de Stockholm.
La logique voudrait que toute aide au développement soit conditionnée à la récupération effective des indésirables dont on ne veut plus, par exemple.
Ce serait un exemple de bonne gestion des deniers publics : on donne, mais avec une contrepartie effective (c'est le mot important) qui permet des économies sur d'autres aspects (sécurité / justice par exemple).
Au fond, pas besoin d'avoir une ingérence extérieure quand on a déjà une ingérence intérieure.