On vous a dit que le diesel, c'était le futur, jusqu'à ce qu'on découvre qu'il polluait plus qu'une soirée barbecue chez votre beau-frère.
Alors, dans un élan de conscience écologique, sous l'impulsion avisée du gouvernement, vous avez embrassé l'essence, avant de réaliser que, tiens donc, ça pollue aussi.
Différemment.
Et là, grande révélation : l'électrique !
La promesse d'un ciel plus bleu, d'oiseaux qui chantent, et de la fin des regards désapprobateurs de votre voisin le militant écolo.
En bon éco-citoyen vous vous embrassez ce nouveau changement de pied, avec la ferveur du converti.
Vous cassez donc votre tirelire pour une belle voiture électrique, en vous disant que vous faites un bien fou à la planète (qui, entre nous, se fiche pas mal de votre geste, elle qui a survécu à des météorites).
Mais voilà que l'aventure électrique n'est pas si rose.
Trouver une borne de recharge devient votre nouvelle quête personnelle, transformant chaque trajet en expédition.
Vous découvrez aussi la joie de patienter 30 minutes sur un parking pour recharger, le temps parfait pour peaufiner votre stratégie aux échecs contre l'ordinateur de bord.
Pendant ce temps, votre batterie, fièrement importée de Chine, vous rappelle que la souveraineté énergétique, c'était bien aussi.
Mais peu importe, vous êtes persuadé de sauver le monde, un kilomètre zéro émission à la fois.
Jusqu'à ce que les assureurs entrent en scène.
Ces derniers, voyant leurs marges s'effriter face aux coûts astronomiques de réparation des voitures électriques, commencent à montrer les dents.
Un petit choc, et voilà votre voiture déclarée perte totale parce que changer la batterie coûte un bras et que son intégrité n'est plus assurée, et qu'elle peut donc s'enflammer.
Pas vraiment écologique et pas vraiment économique.
L'affaire se corse quand certains assureurs commencent à tourner le dos à certaines marques ou modèles électriques, notamment aux États-Unis et au Royaume-Uni.
Tesla, voyant le vent tourner, décide de lancer sa propre assurance, promettant monts et merveilles.
La réalité ? Les coûts étaient sous-estimés, et les promesses peinent à se concrétiser.
Finalement, ce sont peut-être les voitures électriques qui vont sauver la planète... en restant au garage, faute d'assurance abordable.
En tous cas une chose ne changera pas : les assureurs auront toujours le mauvais rôle, même si, visiblement, c'est plus facile de critiquer que de faire ;)