Plus les élèves français sont mauvais, plus ils réussissent au bac.
Un paradoxe qui en dit long sur notre école et les notations.
Alors que les résultats au bac ne cessent de s’améliorer, la réalité est plus cruelle.
Les élèves français sont parmi les plus mauvais des pays de l’OCDE dans les tests PISA.
Qui évaluent les compétences en mathématiques, sciences et lecture.
Pourquoi ?
En partie parce que la durée annuelle de scolarisation en France n’a cessé de baisser depuis le début du 20ème siècle.
En 1922, un élève passait environ 1 278 heures par an en classe.
Aujourd'hui, ce chiffre est tombé à 864 heures.
Une chute vertigineuse de près de 33% qui impacte directement le niveau global des élèves.
Et qui explique la différence de qualité entre des copies d'élève d'il y a 100 ans et celles d'aujourd'hui.
Sur le peu de temps qui reste, on consacre une part non négligeable à des thématiques qui, bien que louables, ne sont pas forcément indispensables à la réussite scolaire.
Je préfère que mes enfants apprennent à lire, écrire, compter, la géographie et l'histoire, pour savoir réfléchir et apprendre, que le tri sélectif.
Même chose avec la baisse de compétitivité que connaît la France, liée en partie à la diminution du nombre d'heures travaillées.
1975 : les Français travaillaient en moyenne 1 750 heures par an.
2024 : ce chiffre est passé à 1 400 heures, soit une baisse de 20%.
Moins de temps consacré au travail, et donc, une productivité plus faible comparée à des pays comme l’Allemagne ou la Suisse, où le nombre d’heures travaillées reste plus élevé.
On applique finalement la même logique à l'école et au monde du travail.
Moins d’heures consacrées aux fondamentaux et des résultats qui s'effondrent sur le long terme.
La question à se poser est simple : comment pouvons-nous espérer former des élèves compétitifs, dans un monde de plus en plus exigeant, en leur donnant de moins en moins de temps d’apprentissage ?
Et comment espérer relancer la compétitivité française en réduisant sans cesse le temps de travail ?
Je pense qu'il faudrait revoir les priorités.
Que ce soit à l’école ou dans l’entreprise, il est urgent de remettre l'accent sur les fondamentaux.
Professeur technique de restaurant chez MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE ET DE LA JEUNESSE
11 months ago
J'ai été enseignant pendant 23 ans et le niveau des élèves n'a cessé de baisser... À l'époque, JP Chevènement exigeait 80% de réussite au bac et les fonctionnaires ont été obligés de faire appliquer cet ordre car ils sont fonctionnaires et pour éviter de se faire mal voir par la hiérarchie, ils ont évidemment obéi. Le niveau a commencé à se déliter à partir de ce moment et ce ne sont pas les politiques qui sont passés après Me Chevènement qui ont rehaussé le niveau... Il faut donner le bac à tout le monde.
Enseignant Éco-Droit chez MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE ET DE LA JEUNESSE
11 months ago
Vous racontez n’importe quoi ! Vous comparez des moyennes entre des populations qui n’ont rien à voir. En 1922 très peu d’élèves atteignaient le collège et le lycée, la plupart s’arrêtaient au certificat pour aller travailler. Les vacances d’été duraient 3 mois pour les travaux des champs. Enfin je vous invite à lire les lettres des poilus pour constater le niveau d’orthographe et de français assez faible en réalité.
Un peu comme si vous compariez le niveau moyen des élèves en 1922 avec ceux de 1822.
Sur quelle base jugez vous la qualité d’une copie en 1922 un ou deux exemplaires sortis d’un musée ?
Votre post est par contre un exemple que votre niveau d’analyse n’est pas très élevé 😂
Il faut plus travailler votre copie !