Pour bien négocier l’achat d’un bien, c'est mieux de bien connaitre le vendeur et son contexte.
Quand on achète un bien, on a tendance à trop se focaliser sur le bien lui-même.
✅ Technique de base : recenser de façon exhaustive, mais objective, tous les défauts du bien qui permettent éventuellement d’amorcer une négociation sur le prix.
Cela permet de discuter sur des éléments concrets, plutôt que de donner l’impression qu’on discute le prix pour le plaisir de discuter.
Mais un autre élément important, régulièrement négligé, peut être de s’intéresser à la situation du vendeur.
✅ Depuis quand détient-il le bien ?
Plus la durée de détention est importante, plus il y a de chances que le bien soit amorti et qu’il y ait donc une marge importante pour négocier sans léser le vendeur.
✅ Quel est le contexte de la vente ?
Si la vente se fait dans le cadre d’une succession, il y a parfois une relative urgence, car la vente peut servir à couvrir à payer des droits de succession : potentiel de discussion là aussi.
Autre cas de figure, le divorce. Là aussi chacun des vendeurs peut être pressé de partir de son côté, et / ou avoir besoin de retrouver rapidement des marges financières, et être enclin à lâcher du lest.
Si le vendeur déménage dans un nouveau logement qui n’est pas encore prêt, et que vous n’êtes pas pressé, vous pouvez aussi négocier une baisse de prix en contrepartie d’un recul de la date de vente.
Dernière situation, la mutation professionnelle : le vendeur peut avoir là aussi un intérêt à vendre rapidement, ouvrant un espace de discussion avec l’acheteur.
Si vous n’êtes pas en contact direct avec le propriétaire vendeur, n’hésitez pas à interroger l’agent sur le contexte de la vente.
➡️ En ayant connaissance de ces éléments vous aurez plus d’éléments pour proposer une discussion sur une base qui pourra satisfaire toutes les parties.
Vous avez connaissances d’autres circonstances qui pourraient servir de base de discussion ?