Pour déloger un squatteur, le propriétaire d'un immeuble se fait accompagner par 2 amis légionnaires.
L'État est censé assuré la protection de tous, en respectant un équilibre des droits entre chacun.
Quand la balance est déséquilibrée, et que le citoyen lambda perçoit, à tort ou à raison, que l'État n'assure plus sa mission, il est tenté de se faire justice soi-même.
C'est ce qu'a fait Paul, un octogénaire toulousain propriétaire d'un immeuble victime de squat.
Son squatteur lui avait envoyé un message clair "Ici maintenant c'est chez moi".
Paul a prévenu la police, qui a constaté l'occupation illégale, mais qui lui a indiqué n'être pas en mesure d'intervenir.
Plutôt que d'attendre des années le résultat d'une procédure d'expulsion, Paul a préféré venir discuter de manière "franche et cordiale", comme l'on dit dans le milieu diplomatique.
Et surtout accompagné de 2 amis, ex-légionnaires.
À la vue de la petite troupe, le squatteur a préféré prendre ses cliques et ses claques.
Pas forcément très légal, mais efficace.
À force d'avoir un déséquilibre entre squatteurs, locataires indélicats et propriétaires, couplé à la lenteur et au coût des procédures de justices, on risque de rencontrer de plus en plus de cas comme celui-ci.
Les honnêtes gens sont parfois obligés de se mettre en situation illégale pour ne plus être les dindons de la farce.
Je parlais hier de Dany, un propriétaire niçois dans une situation comparable, qui a été obligé de squatter son propre appartement.
On marche sur la tête, jusqu'au jour où un drame obligera le législateur à revoir les choses.
C'est malheureusement comme cela que les choses marchent en France.