Quand on y réfléchit, la France c’est une grosse startup :
1️⃣ Elle se finance par de la dette,
en empruntant massivement sur les marchés financiers,
sans trop se soucier de sa capacité à rembourser.
2️⃣ Elle fait croire à ses “clients” (les citoyens) qu’ils paient des services (santé, éducation, sécurité, etc.) à leur vrai prix,
alors qu’en réalité elle les subventionne largement avec l’argent des impôts et de la dette.
3️⃣ Elle promet des perspectives d’équilibre budgétaire… lointaines,
en misant sur sa croissance future et sur sa capacité à innover et à se réformer.
4️⃣ Elle a des dirigeants qui se comportent comme des chief happiness officer.
Ils multiplient les discours motivants, les annonces rassurantes, les gestes symboliques,
pour maintenir l’engagement et la fidélité de leurs “collaborateurs” (les électeurs).
Par exemple, ils organisent des consultations citoyennes, distribuent des primes exceptionnelles, font des selfies avec des jeunes
La France ressemble donc à ces startups qui pratiquent le dumping,
c’est-à-dire qui vendent leurs produits ou services à des prix inférieurs à leur coût de revient,
afin de conquérir des parts de marché et éliminer la concurrence.
Ces startups espèrent se rattraper plus tard en augmentant leurs prix ou en diversifiant leurs sources de revenus.
Ça se finit mal en général : beaucoup de candidats pour peu d'élus.
Et pour un pays, en se finançant à l'étranger,
on vend une partie de sa souveraineté, donc de sa liberté.
Les Japonais ou les Italiens sont plus endettés, mais c'est surtout leur dette.
D'autre part, on vend l'illusion de prestations ou services déconnectés de nos capacités et situations financières.
Startup nation ou vieux pays ?