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Laurent Brèches
Courtier indépendant | Spécialiste garantie revente & loyers impayés | J’aide les pros à vendre mieux en se différenciant et en sécurisant les ventes
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April 2, 2025
Quand une décision de justice vous plaît, elle est sacrée.   Quand elle vous déplaît, elle est contestable.   Mais surtout, quand elle frappe vos adversaires, elle est intouchable. C’est fou comme la justice devient soudain infaillible quand elle condamne vos ennemis politiques. Ces derniers jours, on a vu fleurir des messages indignés :   👉 "Il est honteux de critiquer une décision de justice !" 👉 "Le respect de l’État de droit, c’est fondamental !" Très bien. Mais alors, "J’accuse" d’Émile Zola, c’était quoi exactement ? Une lettre d’amour au Conseil de guerre ? Une ode à l’impartialité de la justice militaire ? Ou bien une mise en cause directe, frontale et publique, de l’institution judiciaire, accusée d’avoir broyé un innocent pour des raisons politiques ? Ah, mais là, c’était différent. C’était "la bonne cause". Comme toujours. ⚖️ On peut critiquer la justice. ⚠️ Ce qui compte, c’est la manière et l’argumentation. Et aussi d'être un minimum cohérent. Je n'affirme pas que Marine Le Pen soit l'équivalent d'un Dreyfus. Loin de là. Il y a une décision de justice, dont acte. Ce qui est amusant est le double-standard concernant le fait de critiquer la justice. Un peu comme avec l'ingérence : il y a la mauvaise (Musk) et la bonne (des ONG financées par des milliardaires "progressistes" par exemple). La justice n’est pas divine. Elle est humaine. Donc imparfaite. Donc critiquable. Personne ne comprend où est la cohérence, par exemple, quand un ancien magistrat a une peine plus légère pour avoir proposé sa fille mineure sur des sites libertins. Et si Zola avait respecté la consigne du moment, "taisez-vous, une décision de justice a été rendue", Dreyfus serait mort sur l’île du Diable.
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April 2, 2025
Discussion about this post
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Francis Lagadec
Manager Senior Achat chez Stellantis
5 months ago
Ah le privilège rouge ! À mon humble avis il a encore de beaux jours devant lui. Pendant ce temps là, la France s'enfonce ! Merci Macron
Briskine A.
ex Project Director, Consultant Project Management, now retired
5 months ago
Les critiques sur les dérapages juridiques des attendus sont justifiées. Comme cela suffit à la polémique des plateaux TV, personne ne s'intéresse au fond, et pourtant, en étudiant les choses plus à fond... https://www.linkedin.com/posts/activity-7313832886275624960-p5p3?utm_source=share&utm_medium=member_android&rcm=ACoAAA22aakBPRTMoj4jcoMfxgccainbtaoAuSM
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Romain Tardy
Enseignant chez Instituto Anglo. Quadrilingue Fr All Ang Esp. Option Latin! Pédagogie actionnelle, traditionnelle ou transversale. Chants, poésie et chansons.
5 months ago
Et quand Sophie Scholl a été condamnée à mort par les nazis c'était aussi une décision irréfragable?! "Il y a une autre justice" a hurlé son père dans le tribunal, faisant allusion à la seule juste et définitive, universelle, inexorable : celle de Dieu
Moscovici demande aux Français de faire des efforts d’austérité. Tout en poussant Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes. Une femme qui n’a jamais brillé ni par ses compétences budgétaires, ni par son bilan à l’Éducation nationale. D’un côté on exige des sacrifices. De l’autre on distribue les places sans réel souci de compétence. De quoi nourrir le soupçon de "République des copains". Mais Vallaud-Belkacem a une qualité précieuse : elle est l’épouse de Boris Vallaud, patron des députés PS. Deal : "Une place pour ta femme, et tu nous laisses tranquilles." En novlangue féministe : promotion de l’égalité. En français : clientélisme. Pendant ce temps, la dette file. La Cour des comptes chiffre le gaspillage public et les niches injustifiées entre 80 et 100 milliards par an. Rien qu’en sur-administration et "politique de guichet", on brûle 30 milliards. Et on feint de chercher 40 milliards d’économies, comme si ouvrir un rapport de la Cour des comptes relevait du génie. Ce serait presque drôle si ce n’était pas nous qui payions la note. Bayrou ferait mieux d’abandonner ses petits arrangements pour lire ces rapports. La cohérence et l’éthique ne coûtent rien. Et elles rapportent. Douglas Murray disait : "Regardez comment ils élèvent leurs enfants et vous saurez ce qu’ils pensent vraiment." Regardez comment ils gèrent votre argent, et vous saurez ce qu’ils valent vraiment.
386 comments
July 10, 2025
Au collège Victor Schoelcher les élèves glissent désormais leur smartphone dans une pochette aimantée à l’entrée de l’établissement. Et là, miracle :   👉 moins de tensions,   👉 plus d’attention,   👉 et même des conversations entre êtres humains. Un dispositif à 15 euros par pochette. Beaucoup moins qu’une séance de "sophrologie inclusive" ou une formation "climat et genre". Et 100 fois plus efficace. Parce qu’en vrai, on le sait depuis longtemps : - Une étude de l’Université de Chicago (Ward, 2017) montre que le simple fait d’avoir son téléphone à proximité réduit la capacité cognitive (même éteint).     - Une autre étude britannique (Beland et Murphy, 2015) a montré que l’interdiction du téléphone en classe permettait de gagner l’équivalent de 5 jours de cours par an, avec un effet plus fort chez les élèves les plus en difficulté. Mais non. On préfère financer des ateliers "écologie créative" où on t’apprend à tricoter ton anxiété climatique avec des fibres de banane bio. Le collège d’Ensisheim, lui, a fait le choix du réel. Celui où les gamins ne sont pas des moines bouddhistes de 13 ans, capables de résister seuls à TikTok, Snapchat et autres neurotoxiques dopaminergiques. Cela montre aussi que laisser de l'autonomie aux chefs d'établissement permet de mettre en place de bonnes idées, correspondant au réel. Et si on généralisait ce système ? À l’école. Dans certains emplois. Ou même à l’Assemblée nationale ?
348 comments
May 24, 2025
Trump : "Les choses peuvent changer". France : "Les choses ne peuvent pas changer." C’est tout le contraste. Pas de fatalité, juste des choix politiques. D'un côté on sent comme une sorte d'élan vital. De l'autre les seuls problèmes semblent tourner autour de l'inactivité et la fin de vie : "comment on va payer les retraites ?", "et si on faisait un référendum sur la fin de vie ?". On peut aimer ou détester Trump. Mais comparer son discours d’investiture à celui de politique générale de Bayrou, c’est violent pour nous. Aux États-Unis, on parle de conquérir Mars. Est-ce la priorité ? Probablement pas. Mais c’est un discours qui inspire, un optimisme assumé, voire un brin d’irresponsabilité, mais qui mobilise. Même si les gens ne sont pas dupes. Ils savent bien que tout ne sera pas parfait. Mais au moins ils reconnaissent le fait de se battre contre le déclin. En France, j'ai l'impression qu'on ne se bat même plus. Faut dire qu'on n'a plus un rond. Supprimer quelques milliers de postes dans l’administration semble un défi insurmontable. On a une classe politique qui semble avoir abandonné la moindre volonté de décider. Et toujours une excuse pour expliquer les renoncements : - Le Conseil d’État. - Le Conseil constitutionnel. - L’Union européenne. - La Cour de justice européenne. - Le climat, tant qu’à faire. Un peu comme si on disait à un ami gravement malade "Ne te bats pas, ça ne sert à rien, tu vas mourir de toute façon." Ça donne de l'énergie et l'envie de se dépasser, vraiment… Sauf qu’on a toujours le choix. Modifier le droit, changer les règles, ce n’est pas impossible. La preuve ? Pendant la Covid, les contrôles aux frontières, jugés "impossibles" avant, sont soudainement devenus possibles. Ce qui manque, c’est la volonté. La volonté d’assumer les décisions. La volonté d’accepter les conséquences. C’est ça être adulte. Fixer des objectifs, se battre pour les atteindre, et arrêter de se cacher derrière des excuses institutionnelles. Parce que sans ambition, on ne va nulle part.
335 comments
January 23, 2025
Lucas, 18 ans, rachète la ferme de ses grands-parents vendue aux enchères 10 045 € au lieu de 140 000 €. Une vente conséquence d'un trop gros endettement et d'une incapacité à faire face aux échéances. Ce miracle rural n’a rien de magique. C’est le fruit d’une mobilisation : celle du syndicat Coordination Rurale, qui a œuvré pour que personne ne surenchérisse. Un membre du syndicat a remporté la mise, avec l’engagement de revendre la ferme au même prix à Lucas d’ici 3 ans. Dans l’histoire, les banques se retrouvent avec une créance largement non recouvrée. Mais fallait-il aller jusqu’à la saisie, alors qu’un accord aurait pu sauver l’exploitation plus tôt ? C'est un grand classique : un mauvais accord vaut parfois mieux qu’un bon procès. C'est peut-être ce que doivent méditer les créanciers qui ont forcé la vente. Mais ce que montre cette histoire, c’est qu’il existe encore des réseaux de solidarité réelle. Capables de court-circuiter les logiques mécaniques d’un système devenu sourd aux histoires humaines. Peut-être est-ce là le vrai "revenu de la terre" : une mémoire, une continuité, une dignité préservée. Parce que pendant qu’on cause transition écologique en plateau télé, on laisse disparaitre ceux qui nourrissent le pays. Ou on les enterre sous des normes parfois absurdes que ne subissent pas leurs concurrents européens. Un agriculteur sur cinq vit sous le seuil de pauvreté. Et un se suicide tous les deux jours. Pas besoin d’IA pour faire les comptes. Et tant pis pour la souveraineté alimentaire.
308 comments
June 24, 2025