Réduisons les inégalités en exportant nos milliardaires.
Nos universités et grandes écoles ont "produit" 46 fondateurs de licornes, installés à l'étranger.
C'est plus que le nombre de licornes que nous avons en France.
La 1ère place étant trustée par l'INSEAD, qui à elle seule en a connu 10 parmi ses effectifs.
Cela prouve que nos écoles "élitistes" ont su maintenir leur niveau, tandis que le reste a tendance à stagner voire régresser.
On y "achète" aussi un réseau, ne soyons pas naïfs, qui facilite les choses.
Rajoutons qu'en France, le système social n'est pas forcément adapté à l'innovation.
Aux USA, vous voulez virer 1000 ingénieurs qui travaillent sur un projet, pour en embaucher 1000 autres spécialisés dans l'IA, parce qu'il y a plus d'opportunités, vous envoyez un mail.
En France, vous devez passer par un plan de licenciement, présenter un plan de reclassement, respecter un préavis.
Bref vous perdez plusieurs mois par rapport à vos concurrents étrangers.
La bonne nouvelle, c'est que ces Français qui s'enrichissent ailleurs, c'est moins de risques d'inégalités chez nous !
Faisons contre mauvaise fortune bon coeur.
Même si ce sont des impôts qui ne nous profiteront pas.
Lutter contre les inégalités pour lutter contre les inégalités ne veut rien dire.
Vaut mieux un pays où on est inégal dans la richesse qu'égal dans la pauvreté.
La possibilité de créer de la richesse restant, anthropologiquement, un moteur incomparable où l'intérêt individuel peut rejoindre l'intérêt collectif.
Reste à déterminer où l'on place le point d'équilibre entre les 2.