Soft skills : L'art de briller sans rien savoir faire ?
Les softs skills ce sont les joyaux scintillants de l'univers professionnel.
"Savoir-être", "communication", "empathie"…
Des termes vaporeux qui, selon certains, seraient les clés du succès en entreprise.
On dirait presque que maîtriser Excel est devenu moins crucial que de savoir bien pleurer devant "Le Roi Lion".
N'est-ce pas curieux qu'aujourd'hui, pour réussir, il semble moins nécessaire de connaître son travail plutôt que savoir naviguer dans les méandres de la psychologie de bureau ?
Hier, on valorisait le savoir-faire, aujourd'hui on glorifie le savoir-flatter ou le fait de pouvoir déjeuner tous les midis avec ses collègues de travail pour une bonne séance de small talk.
Prenons Jean-Kévin : un manager connu pour son incompétence technique, mais adulé pour sa capacité à faire des câlins virtuels en Zoom.
C'est ça le leadership de demain ?
Alors que nous nous émerveillons devant ces "compétences" intangibles, n'oublions pas que, sans un socle solide de compétences réelles, les soft skills ne sont que poudre aux yeux.
Steve Jobs était puant selon beaucoup de ceux avec qui il a travaillé. Peu d'empathie, peu de respect, peu de reconnaissance.
Mais sa maîtrise de son sujet, sa vision, l'emportait sur les autres considérations pour ceux qui, tout en le critiquant, le suivaient aveuglément.
Comme pour un bien immobilier, la valeur réelle repose sur des fondations solides, pas juste sur un beau papier peint.
La plus belle des maisons ne vaut rien si elle est bâtie sur du sable.
Si vous cherchez une valeur sûre, pensez à la garantie reventen parce qu'au final, ce qui compte, c'est ce qui reste quand le vent des modes a soufflé.