"Songeons à l’immense scandale planétaire qu’a suscité la révolte d’une poignée d’actrices hollywoodiennes déclenchant le phénomène Me Too et comparons le au relatif silence qu’ont suscité les viols des petites prolétaires blanches de l’Angleterre périphérique, et on aura une idée de la lutte des classes.
Ce scandale nous montre une fois de plus que l’aveuglement idéologique pave la route au pire.
De même qu’on a tu la vérité sur le goulag pour ne pas nuire à la révolution communiste, on a fait silence sur ces crimes de la diversité pour ne pas nuire à l’utopie multiculturelle. Au Royaume-Uni se combine une immigration massive d’origine islamique aux mœurs très différentes de l’Europe, avec un communautarisme exacerbé par des institutions défaillantes. Un cocktail qui se double d’une régression inquiétante de la liberté d’expression dans le pays qui l’a inventée.
La Grande Bretagne est devenu le laboratoire de la faillite diversitaire."
Un angle intéressant proposé par la journaliste Eugénie Bastié qui illustre, comme souvent, sur de nombreux sujets, le problème de l'indignation sélective.
Au royaume de l'idéologie, on trouve :
- les "bonnes" et les "mauvaises" victimes.
- les "bons" et les "mauvais" délinquants.
Et on s'étonne ensuite que certaines idées trouvent un écho dans la population, voire se traduisent par de la violence et de l'exaspération.