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Laurent Brèches
Courtier indépendant | Spécialiste garantie revente & loyers impayés | J’aide les pros à vendre mieux en se différenciant et en sécurisant les ventes
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June 4, 2025
"T'es un facho, un sale traître, un collabo !" Voilà ce qu’entend Kaotik747, rappeur niçois, parce qu’il ose dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas : Qu’on peut être fier d'être français, issu de l’immigration, sans pour autant renier ses origines. Et respecter les lois, aimer la France, refuser la victimisation, ne pas voir de l'oppression partout. Surtout il dit quelque chose de très important : il a été bien éduqué. Il touche juste. Car beaucoup de barrières tombent quand on voit que l'autre a les mêmes codes de civilité et de respect que soi. Et de dénoncer ceux qui, sous prétexte de colère ou de frustration, cassent, pillent, frappent des pompiers. Il ose dire que ces comportements-là font monter le RN plus sûrement que n’importe quel édito de Zemmour. Et pour ça, on lui collera l’étiquette infamante de "traître à sa race". Preuve que pour certains, la loyauté ne va ni au pays, ni aux principes, mais à une version caricaturale de leur communauté. Et cette logique perverse, elle est entretenue par des élus qui, à force de vouloir bien faire, enferment les gens dans des origines. Comme la député LFI Clémence Guetté ce week-end : Elle voit une photo de quatre joueurs du PSG “colorés” et en conclut, sans trembler, que "la banlieue gagne". Problème : il y avait un Brésilien, un Portugais, un Espagnol et un Angevin. Mais quand on voit tout par le prisme identitaire, même un Brésilien peut finir en 93. Même chose pour ceux, issus de l’immigration, qui choisissent de s’engager dans la police. Linda Kebbab, Reda Belhaj et d'autres se font régulièrement insulter sur les réseaux pour avoir "changé de camp". Comme si la loi, l’ordre, la République, ce n’était pas aussi “les leurs”. Le vrai drame, c’est qu’à force de confondre solidarité communautaire et solidarité délinquante, on pousse les meilleurs à se taire. Et les pires à se croire légitimes. À la fin, les premiers fuient la scène, les seconds prennent le micro. Et les apprentis-sorciers du progressisme s’étonnent des résultats dans les urnes. Le vrai courage aujourd’hui, ce n’est pas de hurler au racisme. C’est de refuser d’être assigné. D’être libre. Individuellement. Et ça, dans toutes les communautés, c’est devenu suspect.
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842 Likes
June 4, 2025
Discussion about this post
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Pierre Marazzato
Manager très expérimenté PME ETI | Spécialiste en gestion de crises de Trésorerie | Redressement et situations complexes | Risques Opérationnels | Toujours prêt pour des défis forts
3 months ago
Instructif, merci Laurent Merci du partage sophie
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Bernard Ortega
J'accompagne hommes et femmes engagé(e)s, audacieux(ses) pour découvrir une autre façon de communiquer, de manager, une autre façon d’être.Créateur du Domaine de Toussacq Coach. Conférencier. Lama. Auteur. Acteur.
3 months ago
Ce n’est la première ni la dernière fois que les politiques vont se servir des casseurs, violeurs et autres pour désigner les immigrés comme bêtes sauvages . Si on faisait le compte de ces délinquants on ne trouverait qu’une poignée de jeunes qui veulent tout casser ( peut être pas seulement des immigrés) et non l’ensemble d’une population qui travaille et souffre en plus d’être montrée du doigt. Le problème c’est l’étranger. Le mal c’est l’étranger. La violence, la maladie c’est l’étranger. Pauvres politiques qui n’ont que cet argument pour soulever les foules et se faire élire. Pauvres politiques impuissants à relever notre beau pays par incompétence et par intérêt personnel. Il n’y a pas beaucoup de famille qui ne possèdent dans ses ancêtres en France un immigré. Quelle honte pour nos dirigeants d’attiser le feu de la haine au lieu de s’occuper avec force du problème de la violence qui gangrène notre pays. J’espère que les français ne seront pas dupes, mais je crains que cela ne soit qu’une faible minorité. Nous avons les gouvernants que mérite ce pays qui s’enfonce peu à peu dans la paupérisation, la violence et l’intolérance. La folie va submerger notre beau pays attisée par ces autres fous ivres de pouvoir. 🙏🙏🙏
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Sophie SARAGA
Musicienne
3 months ago
Merci. On est une seule France, indivisible et détestons qu’on lui fasse mal. Levons la tête comme cet artiste si fier et droit.
Moscovici demande aux Français de faire des efforts d’austérité. Tout en poussant Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes. Une femme qui n’a jamais brillé ni par ses compétences budgétaires, ni par son bilan à l’Éducation nationale. D’un côté on exige des sacrifices. De l’autre on distribue les places sans réel souci de compétence. De quoi nourrir le soupçon de "République des copains". Mais Vallaud-Belkacem a une qualité précieuse : elle est l’épouse de Boris Vallaud, patron des députés PS. Deal : "Une place pour ta femme, et tu nous laisses tranquilles." En novlangue féministe : promotion de l’égalité. En français : clientélisme. Pendant ce temps, la dette file. La Cour des comptes chiffre le gaspillage public et les niches injustifiées entre 80 et 100 milliards par an. Rien qu’en sur-administration et "politique de guichet", on brûle 30 milliards. Et on feint de chercher 40 milliards d’économies, comme si ouvrir un rapport de la Cour des comptes relevait du génie. Ce serait presque drôle si ce n’était pas nous qui payions la note. Bayrou ferait mieux d’abandonner ses petits arrangements pour lire ces rapports. La cohérence et l’éthique ne coûtent rien. Et elles rapportent. Douglas Murray disait : "Regardez comment ils élèvent leurs enfants et vous saurez ce qu’ils pensent vraiment." Regardez comment ils gèrent votre argent, et vous saurez ce qu’ils valent vraiment.
386 comments
July 10, 2025
Au collège Victor Schoelcher les élèves glissent désormais leur smartphone dans une pochette aimantée à l’entrée de l’établissement. Et là, miracle :   👉 moins de tensions,   👉 plus d’attention,   👉 et même des conversations entre êtres humains. Un dispositif à 15 euros par pochette. Beaucoup moins qu’une séance de "sophrologie inclusive" ou une formation "climat et genre". Et 100 fois plus efficace. Parce qu’en vrai, on le sait depuis longtemps : - Une étude de l’Université de Chicago (Ward, 2017) montre que le simple fait d’avoir son téléphone à proximité réduit la capacité cognitive (même éteint).     - Une autre étude britannique (Beland et Murphy, 2015) a montré que l’interdiction du téléphone en classe permettait de gagner l’équivalent de 5 jours de cours par an, avec un effet plus fort chez les élèves les plus en difficulté. Mais non. On préfère financer des ateliers "écologie créative" où on t’apprend à tricoter ton anxiété climatique avec des fibres de banane bio. Le collège d’Ensisheim, lui, a fait le choix du réel. Celui où les gamins ne sont pas des moines bouddhistes de 13 ans, capables de résister seuls à TikTok, Snapchat et autres neurotoxiques dopaminergiques. Cela montre aussi que laisser de l'autonomie aux chefs d'établissement permet de mettre en place de bonnes idées, correspondant au réel. Et si on généralisait ce système ? À l’école. Dans certains emplois. Ou même à l’Assemblée nationale ?
348 comments
May 24, 2025
Trump : "Les choses peuvent changer". France : "Les choses ne peuvent pas changer." C’est tout le contraste. Pas de fatalité, juste des choix politiques. D'un côté on sent comme une sorte d'élan vital. De l'autre les seuls problèmes semblent tourner autour de l'inactivité et la fin de vie : "comment on va payer les retraites ?", "et si on faisait un référendum sur la fin de vie ?". On peut aimer ou détester Trump. Mais comparer son discours d’investiture à celui de politique générale de Bayrou, c’est violent pour nous. Aux États-Unis, on parle de conquérir Mars. Est-ce la priorité ? Probablement pas. Mais c’est un discours qui inspire, un optimisme assumé, voire un brin d’irresponsabilité, mais qui mobilise. Même si les gens ne sont pas dupes. Ils savent bien que tout ne sera pas parfait. Mais au moins ils reconnaissent le fait de se battre contre le déclin. En France, j'ai l'impression qu'on ne se bat même plus. Faut dire qu'on n'a plus un rond. Supprimer quelques milliers de postes dans l’administration semble un défi insurmontable. On a une classe politique qui semble avoir abandonné la moindre volonté de décider. Et toujours une excuse pour expliquer les renoncements : - Le Conseil d’État. - Le Conseil constitutionnel. - L’Union européenne. - La Cour de justice européenne. - Le climat, tant qu’à faire. Un peu comme si on disait à un ami gravement malade "Ne te bats pas, ça ne sert à rien, tu vas mourir de toute façon." Ça donne de l'énergie et l'envie de se dépasser, vraiment… Sauf qu’on a toujours le choix. Modifier le droit, changer les règles, ce n’est pas impossible. La preuve ? Pendant la Covid, les contrôles aux frontières, jugés "impossibles" avant, sont soudainement devenus possibles. Ce qui manque, c’est la volonté. La volonté d’assumer les décisions. La volonté d’accepter les conséquences. C’est ça être adulte. Fixer des objectifs, se battre pour les atteindre, et arrêter de se cacher derrière des excuses institutionnelles. Parce que sans ambition, on ne va nulle part.
335 comments
January 23, 2025
Lucas, 18 ans, rachète la ferme de ses grands-parents vendue aux enchères 10 045 € au lieu de 140 000 €. Une vente conséquence d'un trop gros endettement et d'une incapacité à faire face aux échéances. Ce miracle rural n’a rien de magique. C’est le fruit d’une mobilisation : celle du syndicat Coordination Rurale, qui a œuvré pour que personne ne surenchérisse. Un membre du syndicat a remporté la mise, avec l’engagement de revendre la ferme au même prix à Lucas d’ici 3 ans. Dans l’histoire, les banques se retrouvent avec une créance largement non recouvrée. Mais fallait-il aller jusqu’à la saisie, alors qu’un accord aurait pu sauver l’exploitation plus tôt ? C'est un grand classique : un mauvais accord vaut parfois mieux qu’un bon procès. C'est peut-être ce que doivent méditer les créanciers qui ont forcé la vente. Mais ce que montre cette histoire, c’est qu’il existe encore des réseaux de solidarité réelle. Capables de court-circuiter les logiques mécaniques d’un système devenu sourd aux histoires humaines. Peut-être est-ce là le vrai "revenu de la terre" : une mémoire, une continuité, une dignité préservée. Parce que pendant qu’on cause transition écologique en plateau télé, on laisse disparaitre ceux qui nourrissent le pays. Ou on les enterre sous des normes parfois absurdes que ne subissent pas leurs concurrents européens. Un agriculteur sur cinq vit sous le seuil de pauvreté. Et un se suicide tous les deux jours. Pas besoin d’IA pour faire les comptes. Et tant pis pour la souveraineté alimentaire.
308 comments
June 24, 2025