"T'es un facho, un sale traître, un collabo !"
Voilà ce qu’entend Kaotik747, rappeur niçois, parce qu’il ose dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas :
Qu’on peut être fier d'être français, issu de l’immigration, sans pour autant renier ses origines.
Et respecter les lois, aimer la France, refuser la victimisation, ne pas voir de l'oppression partout.
Surtout il dit quelque chose de très important : il a été bien éduqué.
Il touche juste. Car beaucoup de barrières tombent quand on voit que l'autre a les mêmes codes de civilité et de respect que soi.
Et de dénoncer ceux qui, sous prétexte de colère ou de frustration, cassent, pillent, frappent des pompiers.
Il ose dire que ces comportements-là font monter le RN plus sûrement que n’importe quel édito de Zemmour.
Et pour ça, on lui collera l’étiquette infamante de "traître à sa race".
Preuve que pour certains, la loyauté ne va ni au pays, ni aux principes, mais à une version caricaturale de leur communauté.
Et cette logique perverse, elle est entretenue par des élus qui, à force de vouloir bien faire, enferment les gens dans des origines.
Comme la député LFI Clémence Guetté ce week-end :
Elle voit une photo de quatre joueurs du PSG “colorés” et en conclut, sans trembler, que "la banlieue gagne".
Problème : il y avait un Brésilien, un Portugais, un Espagnol et un Angevin.
Mais quand on voit tout par le prisme identitaire, même un Brésilien peut finir en 93.
Même chose pour ceux, issus de l’immigration, qui choisissent de s’engager dans la police.
Linda Kebbab, Reda Belhaj et d'autres se font régulièrement insulter sur les réseaux pour avoir "changé de camp".
Comme si la loi, l’ordre, la République, ce n’était pas aussi “les leurs”.
Le vrai drame, c’est qu’à force de confondre solidarité communautaire et solidarité délinquante, on pousse les meilleurs à se taire.
Et les pires à se croire légitimes.
À la fin, les premiers fuient la scène, les seconds prennent le micro.
Et les apprentis-sorciers du progressisme s’étonnent des résultats dans les urnes.
Le vrai courage aujourd’hui, ce n’est pas de hurler au racisme.
C’est de refuser d’être assigné.
D’être libre. Individuellement.
Et ça, dans toutes les communautés, c’est devenu suspect.
Manager très expérimenté PME ETI | Spécialiste en gestion de crises de Trésorerie | Redressement et situations complexes | Risques Opérationnels | Toujours prêt pour des défis forts
J'accompagne hommes et femmes engagé(e)s, audacieux(ses) pour découvrir une autre façon de communiquer, de manager, une autre façon d’être.Créateur du Domaine de Toussacq Coach. Conférencier. Lama. Auteur. Acteur.
3 months ago
Ce n’est la première ni la dernière fois que les politiques vont se servir des casseurs, violeurs et autres pour désigner les immigrés comme bêtes sauvages .
Si on faisait le compte de ces délinquants on ne trouverait qu’une poignée de jeunes qui veulent tout casser ( peut être pas seulement des immigrés) et non l’ensemble d’une population qui travaille et souffre en plus d’être montrée du doigt.
Le problème c’est l’étranger.
Le mal c’est l’étranger.
La violence, la maladie c’est l’étranger.
Pauvres politiques qui n’ont que cet argument pour soulever les foules et se faire élire.
Pauvres politiques impuissants à relever notre beau pays par incompétence et par intérêt personnel.
Il n’y a pas beaucoup de famille qui ne possèdent dans ses ancêtres en France un immigré.
Quelle honte pour nos dirigeants d’attiser le feu de la haine au lieu de s’occuper avec force du problème de la violence qui gangrène notre pays.
J’espère que les français ne seront pas dupes, mais je crains que cela ne soit qu’une faible minorité.
Nous avons les gouvernants que mérite ce pays qui s’enfonce peu à peu dans la paupérisation, la violence et l’intolérance. La folie va submerger notre beau pays attisée par ces autres fous ivres de pouvoir. 🙏🙏🙏