Total engrange des milliards : c'est Noël chez les anticapitalistes.
Bienvenue en France, ce pays où le succès financier est vu comme une faute, surtout si tu t'appelles Total.
Notre géant pétrolier national vient de lâcher une bombe : ses profits sont, sans surprise, colossaux.
L'occasion rêvée pour se féliciter d'avoir une entreprise tricolore au sommet de sa forme ?
D'applaudir une entreprise qui fait des heureux parmi ses employés avec de jolis chèques de participation ?
Car après une hausse de salaire de 7% en 2023, une partie du personnel sera augmenté de 5% en 2024, sans oublier une prime comprise entre 2000 et 4000 €.
Eh bien, non. Ça ne va pas !
C'est l'occasion d'une bonne séance de puritanisme économique.
À Lyon, par exemple, la municipalité, jamais avare d'une idée morale mais inefficace, a décidé de bouder la générosité de la fondation Total qui sponsorisait des spectacles donnés à l'opéra.
Adieu les subventions pour des spectacles destinés à éveiller les jeunes esprits et ceux habituellement éloignés de ces temples culturels.
Comme si le commun des mortels, possédé par une force obscure, se mettrait soudain à consommer du pétrole par litres, juste pour le fun, après avoir assisté à un spectacle subventionné par Total.
Y a-t-il un gagnant dans l'histoire ? Oui, Total, qui a économisé de l'argent en ne le donnant plus à l'opéra de Lyon.
Si par contre votre entreprise dégage moins de profits que Total, qu'elle est proche de la liquidation, notre garantie revente protège la valeur de votre patrimoine immobilier.
Le licenciement économique ou la liquidation judiciaire (pour les Travailleurs Non Salariés) permettent de l'activer pour être remboursé en cas de revente à perte.
Ça vous coûtera largement moins cher qu'une année de dividendes de Total !