Un des rares classements où on est ravis de ne pas voir la France en tête.
Pendant que les "écologistes" façon Les Verts se battent pour fermer nos centrales nucléaires (énergie stable et décarbonée), l'Allemagne, modèle qui les inspire, démontre chaque jour les limites des énergies intermittentes.
En imaginant que ce qui échoue en Allemagne pourrait réussir chez nous…
Au même moment, en Chine, aux États-Unis ou en Inde, le charbon, le pétrole et le gaz continuent de brûler comme si de rien n'était.
En tous cas en montrant l'inutilité de notre "chaque geste compte", hormis se donner bonne conscience.
Alors on impose donc des normes drastiques pour encourager les véhicules électriques et sauver la planète.
Noble objectif.
Mais produire ces véhicules chez nous coûte très cher.
Ce sont donc les voitures électriques chinoises, fabriquées dans des usines alimentées principalement au charbon, qui envahissent notre marché.
D’un côté, des ZFE qui excluent les véhicules anciens et frappent les foyers modestes.
De l’autre, des importations massives de voitures "propres", produites à l’énergie noire.
En bonus une casse sociale monumentale dans notre industrie automobile.
Bravo, on pollue ailleurs tout en détruisant ici.
Heureusement, pour sauver la planète, nous avons :
- Des ZFE qui chassent les voitures mais pas la pollution.
- Des DPE qui culpabilisent les propriétaires au lieu d’isoler efficacement.
- Des lanceurs de soupe sur tableaux qui confondent indignation et action.
Si le climat était vraiment une priorité, l’urgence ne serait pas de mettre la pression sur les classes moyennes ou de saborder notre industrie.
L’urgence serait de mobiliser des moyens colossaux pour nucléariser les économies chinoises et américaines.
Dans un monde où tout est interconnecté, produire des "produits écolos" dans des usines au charbon, c’est comme balayer la cuisine pendant que le salon est en feu.