Un jour Netflix a mis en place les congés illimités. Résultat : les employés ont pris moins de vacances qu'avant.
Moins, alors qu'ils pourraient passer l’année à chiller sur une plage.
Pourquoi ? Parce que l’absence de règles fait flipper.
Déjà dans ce genre de boîte, si on disparait plus de 3 jours, on se dit direct que sa place est en danger.
Et puis il y a l'image qu'on pense donner : "Que va dire Josiane de moi, à la machine à café, si je prends 10 semaines de vacances ?"
Résultat ? Les gens se mettent eux-mêmes des barrières.
Bien plus que si on leur disait "Tu as 5 semaines, prends-les ou meurs".
On appelle ça l’auto-contrainte. Ou la servitude volontaire.
Le cerveau a horreur d'un truc : l'infini.
Quand il n’y a pas de cadre, quand il y a trop de choix, il invente ses propres chaînes.
Le pire, c'est que ces chaînes sont souvent bien plus serrées que celles qu’on nous impose.
D’ailleurs ce n’est pas juste un délire d’entreprise cool.
Il n'y a qu'à voir certains managers d’équipes "flexibles" qui bossent à la maison : "Travaille quand tu veux" devient vite "Travaille tout le temps".
On en arrive à se fliquer soi-même comme des fous, avec des mails à 23h pour bien montrer qu’on est encore là, et justifier qu'on n'est pas en train de binger des séries devant Netflix.
Ambiance…
Le problème ce n’est pas la liberté.
C’est la manière dont on la perçoit.
Donne-moi des congés illimités, et je me sentirai obligé de prouver que je n’en prends pas.
Le paradoxe c'est qu'on peut se sentir plus libre quand on sait où sont les limites, quel est le cadre.
Au final, le seul qui soit totalement décomplexé et qui n'hésite pas une seconde à prendre toujours plus de ce qui est à disposition, c'est l'État français.
Ce qui montre bien qu'il n'y a aucun cerveau pour réguler ses pulsions.
PS : Sinon la garantie de loyers que je propose a un cadre très sécurisant pour ton cerveau, avec juste ce qu'il faut de règles pour le rassurer et éviter les nuits blanches. Paiement mensuel à date fixe, étude des dossiers locataires incluses.