Une brigade de gendarmerie doit 237 000 € de loyers impayés : le préfet va-t-il les solliciter pour s'auto-expulser ?
Pauvres gendarmes.
Leur métier, c'est de lutter contre la délinquance, dans le contexte qu'on sait.
❌ Un métier dangereux.
❌ On peut leur foncer dessus et se retrouver libre le lendemain.
❌ On trouve de la drogue désormais dans la plupart des petites villes.
❌ Une partie de la population et des élus leur crachent dessus.
Et pas de possibilité de se plaindre car militaires.
Pour couronner le tout, l'État ne parvient même pas à payer le loyer de leurs locaux.
À Cabestany, près de Perpignan, la mairie est le bailleur et ces loyers représentent 50% de la dotation globale de fonctionnement de la commune.
La mairie n'a pas prévu de gestion adéquate ni de garantie de loyers.
Elle pourrait légitimement entamer une procédure d'expulsion contre ses propres gendarmes.
Se pose alors la question de savoir si le préfet devrait demander le concours de la gendarmerie pour expulser les locataires indélicats à leur corps défendant.
Dramatique.
Car pendant ce temps, l'État trouve des fonds pour subventionner des formations inutiles, genre apprendre à faire du vélo.
Ou pour faire rapiécer son pantalon.
Des trucs vraiment prioritaires.
Mais l'État reste muet sur ses propres impayés.
Une vraie organisation de l’impuissance.
Faute de faire des choix, faute de se recentrer sur ses missions de base.
Pour éviter de subir le sort de la mairie de Cabestany, quand on a un locataire aussi peu solvable que l'État français, investir dans une garantie de loyers impayés (GLI) est essentiel.
Je la propose avec paiement mensuel, à date fixe, sous 48 heures, vérification des dossiers locataires incluses. Y compris pour les locaux professionnels.