Une collectivité publique veut distribuer des fonds publics en fonction de la part de Français.
Où ça ? À la mairie de Paris, à travers le "Pacte parisien pour les quartiers populaires".
Le but ? Agir en complément des politiques des QPV (quartiers prioritaires de la politique de la ville).
Des politiques seront menées en distribuant des fonds publics, sur la base de différents indicateurs, dont la part d'étrangers (et donc de Français).
Qu'est-ce qui me pose problème ? Le 2 poids 2 mesures comme d'habitude.
D'un côté, on dit qu'une discrimination selon la nationalité c'est mal et que c'est du "racisme" (en dénaturant le sens de mots au passage).
Mais de l'autre on le fait. On appelle ça "discrimination positive" pour enjoliver.
Tout ceci révèle qu'il y a le bon et le mauvais racisme.
Le mauvais racisme, il est de droite.
Il trie les gens selon leurs origines.
Il est vert de gris ou brun, selon la saison, la mode ou le pays.
Et puis il y a le bon racisme, il est de gauche.
Il trie aussi les gens selon leurs origines.
Mais on s'en fiche puisque c'est pour le Bien.
C'est un racisme "cool".
Il est vert, rouge, un peu rose.
Ce sont les réunions en non-mixité raciale.
C'est "il y a trop de blancs dans la salle ou sur la photo".
Il est légitimé quand il est "intersectionnel".
Le bon racisme, c'est un racisme nécessaire pour la "justice sociale".
Mettez justice et social dans la même phrase, et c'est le sésame pour pouvoir faire ce qu'on critique pour les autres.
Comme à chaque fois, 2 poids 2 mesures, incohérence.
Tout ceci révèle, si besoin, que la politique est un théâtre. Voire une farce.
Il y a bien sûr des gens avec des convictions et une rectitude plus affirmées.
À gauche, je pense à Cazeneuve, Chevènement, etc… des "honnêtes" hommes au sens des Lumières.
Je cite souvent l'honnêteté désarmante de François Hollande dans le livre "Un président ne devrait pas dire ça".
Il disait en privé quasi le contraire de ses propos publics. Comme beaucoup d'autres en réalité.
Dans certains produits d'assurance, il y a des conditions de nationalité ou résidence.
Parce que je sais que ce n'est pas un critère pertinent en tant que tel, les contrats d'assurance que je vends ne prévoient aucune limitation, ou les les restrictions les plus faibles du marché.