Vous savez ce qui me fait rire sur LinkedIn ? Les posts qui cherchent à tout prix à nous inspirer.
Vous voyez certainement de quoi je parle.
Ces posts où Kevin nous raconte comment il a réussi à décrocher un contrat avec un grand groupe grâce à son mindset de winner.
Ou ces posts où Julie nous partage son parcours de résilience après avoir survécu à un accident de voiture, une rupture amoureuse ou une allergie aux cacahuètes.
Et vous vous dites : "Mais qu'est-ce que ça vient faire ici ?"
Et vous ressentez certainement ce petit plaisir coupable, cette satisfaction secrète, à voir ces gens étaler leur vie privée et leurs exploits personnels sur une plateforme qui n'est pas faite pour ça.
Et bien, félicitations !
Vous venez de découvrir la schadenfreude, ce mot allemand qui désigne ce plaisir malsain consistant à se réjouir du malheur des autres.
La schadenfreude c'est ce sentiment paradoxal qui nous fait sourire quand on voit quelqu'un trébucher dans la rue, se vautrer au propre comme au figuré.
La schadenfreude c'est ce que vous ressentez quand vous lisez ces posts LinkedIn qui n'ont rien à voir avec le monde du travail, mais qui veulent absolument nous donner une leçon de vie.
J'éprouve d'ailleurs de la schadenfreude en écrivant ce post. Et peut-être en éprouvez-vous en le lisant ?